Ce matin, nous étions plein de motivation. Levé 7h45, le petit déjeuner devait être servi à 8h, nous avions un programme, nous avions un but! Mais il pleuvait… encore… le genre de pluie qu’on aimerait qualifier de mousson, alors même qu’on n’y connaît pas grand chose. Mais une chose est sûre, c’était le déluge.
Nous prîmes donc notre petit déjeuner sur la terrasse, en écoutant la pluie tomber. Mais la motivation était retombée comme un soufflé. Aller crapahuter sous des torrents d’eau ne faisait pas partie du plan. Nous sommes donc restés à la villa pour nous reposer. Merci! Bonne journée et à demain…
Vous êtes toujours là ? Mince… Bon en vrai, on ne sait pas tenir en place. On a quand même fait une sieste et le beau temps étant de retour, nous avons finalement décidé de partir en ville aux alentours de 13h.
Premier objectif de la journée et non des moindres : le Babi Guling ! C’est à priori le plat emblématique d’Ubud (même s’il est possible d’en trouver ailleurs) et nous ne voulions passer à côté sous aucun prétexte. Le concept est simple, mais ô combien délicieux : un cochon entier, mariné et cuit à la broche pendant 9h… (ça doit rappeler quelque chose à certains d’entre vous) servi avec du riz (évidemment) et dans lequel on a prélevé tous les morceaux. Ici aussi le dicton « tout est bon dans le cochon » semble faire des adeptes.
Bref, on a cherché Ibu Oka sans relâche, on s’est perdu, on a fait demi tour, on a marché, évité le soleil, pris des petites rues (merci le GPS hors connexion) et nous sommes enfin arrivés à destination. On s’assied au bord de la jungle, on contemple et à peine la commande passée, les plats sont là !
Délice pour les yeux et pour le nez et bien épicé pour nos pauvres petits palais occidentaux…
Rassasiés, nous repartons en direction de la destination qui était la nôtre ce matin au réveil : la Monkey Forest, où des singes en semi-liberté côtoient les touristes dans une superbe forêt !
Après une bonne marche en suivant une des artères principales de la ville bordée de magasins, certains kitchs, d’autres très tendance et même un terrain de football. On y croise même plusieurs marchands ambulants de nourriture, transportant tout le nécessaire sur leur scooter ou sur leur tête.
Nous finissons par arriver à notre destination. On ne pouvait pas se tromper, les petits singes viennent même jusque sur la route pour piquer des sacs aux touristes chinois…
Sans plus attendre, nous prenons nos billets, lisons les recommandations d’usage (ce n’est clairement pas un bar à chats) et partons à la découverte des lieux.
L’endroit est simplement magistral, les arbres sont très hauts et la végétation plus dense et plus luxuriante que ce que nous avions vu alors à Bali. Les petits singes sont partout, terrorisant des touristes un peu benêts pensant avoir à faire à des bêtes de foire. Ils ne sont pas sauvages, même plutôt délicats, mais savent ce qu’ils veulent : manger (ou tout autre accessoire de mode qui ne serait pas assez bien accroché à votre personne). Donc inutile de dire que si vous vous emparez d’un morceau de patate douce, ou d’un régime de bananes, ces petits primates vous sauteront dessus sans attendre une seconde. Amélie peut témoigner…
Nous errons un peu au hasard des allées, photographiant les lieux et ses occupants. Puis sur le chemin du retour, nous arpentons une passerelle de bois, plongeant dans la jungle, nous menant droit à un monumental pont de pierre, coincé dans la végétation et bordé de statues inquiétantes… on se prendrait presque pour Indiana Jones…
Le temps est passé très vite et il est déjà presque l’heure de la navette, d’autant qu’il n’a pas plu et que la moiteur de la forêt a eu raison d’une grande quantité de l’énergie que nous avions. Nous rebroussons donc chemin et sur le retour, on se remémore le mont Arashiyama que nous avions visité à Kyoto, au Japon.
Nous attrapons une glace au passage, chocolat pour Amélie (c’est la journée du chocolat après tout) et charbon de bambou pour Yann (faut pas mourir idiot).
Nous rentrons donc dans notre petit paradis perdu, où nous nous asseyons une bonne heure le temps de regarder nos photos et écrire ces quelques lignes, avant de ressortir pour dîner. Nous essayons une autre adresse ce soir, non loin de l’endroit où nous prenons le bus tous les jours : Terracotta. Il s’agit en fait du restaurant d’un autre hôtel, qui a une vue directe sur les rizières. Il y a même une table installée au beau milieu de celles-ci, un petit écrin où un couple profite du calme et du frais (et des moustiques, on se console comme on peut !).
Quelle végétation abondante, le pont est magnifique et toutes ses lianes… impressionnant.
Beaucoup de dépaysement !!!
Merci encore pour les belles images les singes et les zizis et tout et tout je vois que vous vous éclatez c’est bien . bonjour le régime … Hi Hi Hi…
Magique ces lieux, ces petits singes superbes, superbes, j’adore ! bon courage pour le régime…. on pense fort à vous. Mamie adore également et vous embrasse bien bien fort. Gros bibis et prenez soin de vous en espérant qu’Amélie aille mieux