Sacrée journée

Le plus dur dans nos billets de blog, c’est de trouver un début. C’est vrai, nos journées commencent de la même manière, difficile de ne pas se répéter. Mais c’est un réveil un peu spécial qui succède à une nuit qui ne l’est pas moins.

Nous devons nous lever tôt. En bons élèves, on décidait donc de se coucher de même pour attaquer la journée bien reposés. Seulement voilà, 00h30, l’alarme à incendie se déclenche dans nos chambres (Yann, pas inquiet, croit que c’est le réveil et part pisser), une annonce difficilement audible suit, on finit par comprendre que c’est une fausse alerte. Vue l’odeur de weed dans le couloir, quelqu’un a oublié les détecteurs de fumée.

Difficile de se rendormir après ça pour Amélie, qui aura une nuit fractionnée, jusqu’à notre réveil à 5h50 !

Nous voilà dans un taxi, direction Harlem, devant le centre pour la préservation de la culture noire. Nous avons rendez-vous pour un tour organisé.

Nous deéambulons dans la ville, un guide armé d’un micro et d’un mégaphone nous parle français, et nous explique plein de choses à propos du quartier, et de l’histoire des afro-américains. Très intéressant, très triste, toujours actuel…

En fin de matinée ce dernier nous lâche à une église baptiste, pour une messe gospel. Et oui, c’est dimanche, on s’est fait beaux pour assister à cet office, retransmis également sur internet.

L’énergie est très bonne, ça chante, ça tape dans les mains, ça se connecte à l’actualité, et malgré tout, ils s’efforcent de rester très positifs dans le contenu. Pour le coup, on se moquait un peu des américains et de leurs « communautés », mais ici, le terme ne semble pas galvaudé.

La messe terminée, nous descendons pour manger dans l’Upper West Side, à l’ouest de Central Park donc, des ribs pour Yann et un kebab de poulet à l’assiette pour Amélie. Le tout accompagné de la plus grosse glace 2 boules que la terre ait jamais portée. On l’engloutit plus qu’on la savoure, tellement elle fond vite avec la chaleur.

Nous partons ensuite nous installer sur une pelouse à Central Park, où nous essayons de faire une sieste à l’ombre. Peine perdue tant c’est un bordel sonore. Un mélange de toutes les sonos environnantes qui gâchent un peu la quiétude du lieu.

Nous changeons donc d’emplacement, et nous enfonçons un peu plus dans le parc, et trouvons enfin un endroit calme (à New-York ça reste relatif) où nous parvenons à nous reposer un peu.

Nous finissons par nous arracher à la pelouse, pour nous jeter dans un bus côté ouest et redescendre la 5ème avenue jusqu’à la 42ème rue, pour faire un tour dans Bryant Park avant notre prochaine activité du jour.

Nous voilà en bas du One Summit Vanderbilt, un immeuble qui s’est créé depuis la dernière fois, et qui propose un observatoire aux étages 91 à 94. C’est un peu l’usine pour y accéder, file d’attente en serpentin interminable, mais une fois les 30 secondes d’ascenseur terminées, le jeu en vaut la chandelle. Nous arrivons sur un plateau de 2 étages, entièrement vitrés et dont les surfaces sont couvertes de miroirs. Ajoutez les lumières et le son d’un spa, c’est une expérience assez unique. Tout comme la vue sur le Chrysler Building, mais surtout l’Empire State Building !

Les autres étages ont aussi des salles intéressantes, dont une pièce remplie de ballons à la surface miroitante, et une cage de verre avec le vide sous les pieds à affronter !

Derniers frissons avant de se rentrer, à 21h30, sacrée journée !