Ballade dans la moiteur d’Ubud

Après une nuit quelque peu agitée par des pluies torrentielles (on préfère ça que le volcan hein!) et un réveil en douceur par le bruit de petits animaux non identifiés courant sur le toit, notre petit déjeuner arrive.

Il nous est apporté par des membres de l’hôtel, toujours aussi souriants et sympathiques : oeufs brouillés et bacon pour moi (l’amour de l’Amérique restera toujours plus fort que tout) et Mie Goreng pour Yann (nouilles sautées aux légumes et poulet), le tout accompagné de jus de fruits frais et de boissons chaudes.

Une fois contentés, nous profitons de la navette de l’hôtel pour partir dans le centre ville d’Ubud à une bonne vingtaine de minutes de là.

Nous goûtons une nouvelle fois aux joies de cette conduite sportive et quelque peu anarchique. Je ne sais pas si c’est samedi mais ça circule encore plus que d’habitude.

Notre chauffeur nous dépose en centre ville et nous partons un peu à l’aveugle dans les rues. Nous tombons sur un 1er temple : Puri Kantor où nous admirons l’architecture et la végétation luxuriante. Il y a des offrandes partout, les Balinais passent beaucoup de temps à en déposer sur les édifices, les trottoirs, … vraiment partout.

Nous poursuivons notre chemin, nous nous perdons dans les ruelles et décidons donc de bifurquer par une petite route (où nous croisons une charmante petite famille de poulets) qui nous ramène dans le tumulte du centre ville.

Ne sachant pas trop où aller, nous déambulons et au détour de la route principale, tombons sur un morceau de jungle coincée entre 2 rangées de bâtiments.

Par la suite, nous nous laissons tenter par le musée Puri Lukisan dédié à l’art Balinais d’avant et d’après guerre. Nous enchaînons les salles et en profitons pour  »prendre le frais » sous les ventilateurs accrochés au plafond. Dans le jardin, nous tombons sur un arbre absolument merveilleux, sûrement là depuis des millénaires, avec une densité de racines impressionnante. Nous le mitraillons sous tous les angles.

Nous profitons ensuite d’une boisson fraîche, comprise dans le prix de l’entrée, pour nous reposer un instant. La chaleur et la moiteur ambiante sont difficiles à supporter. Ce n’est pas à Bali qu’on va marcher pendant des kilomètres comme on a l’habitude de le faire ailleurs…

Nous enchaînons ensuite les temples, tous très beaux et magnifiquement décorés, où l’on peut même admirer des artisans à l’œuvre (sculpteurs de pierre) notamment au Ubud Palace, qui est en travaux.

Nous avons demandé à notre hôtel de venir nous récupérer mais il reste encore une petite heure à tuer. Nous décidons d’arpenter le marché d’Ubud, où nous avons l’impression d’être revenus dans la Médina de Marrakech. Il y a beaucoup de choses, de couleurs, d’odeurs, … Nous nous faisons alpaguer sans arrêt pour des foulards, des sacs, des décapsuleurs zizi (oui oui vous avez bien lu : des décapsuleurs zizi!!), ça nous fatigue vite et on repart en direction de notre point de ralliement au Ubud Palace.

Un peu en avance, nous avons la chance de tomber sur un cours de danse Balinaise pratiquée par des petites filles très appliquées et imperturbables malgré les nombreux touristes qui les filment, les photographient, … elles sont tellement mignonnes!!

Cette fois ça y est, notre chauffeur est là, il est de temps de rentrer à la villa. Mais auparavant, nous subissons les embouteillages monstres du centre ville et mettons un temps fou à rentrer !

Nous voulions manger à l’extérieur, mais il pleut à nouveau des cordes. Nous retournons donc au restaurant juste à côté. Mais en chemin, nous sommes interpellés par un escargot d’une taille… peu conventionnelle.

Notre repas était bon, bien que nous ayons finalement échangé nos plats (l’un d’eux contenait des poivrons…) et cherchons Basile (on a baptisé l’escargot comme ça) en vain, le gastéropode s’est fait la belle…