Trek dans les rizières

Ce matin, la pluie a décidé de nous laisser tranquille, c’est déjà une bonne nouvelle !

Comme d’habitude, notre petit déjeuner indonésien arrive à 9h tapante et nous nous délectons de nos Mie Goreng et Nasi Goreng sans nous en lasser… C’est vraiment délicieux et finalement manger un plat salé au réveil fait parti du quotidien des habitants et nous on aime bien faire comme les locaux (en tout cas pour la nourriture).

Amélie souffre d’une grosse rhino-pharyngite depuis notre arrivée à Ubud et la motivation est difficile à trouver, les nuits étant courtes. Après un rapide petit somme de digestion, nous allons prendre notre navette pour aller visiter un temple que nous voyons sur le chemin tous les jours mais que nous n’avons toujours pas eu l’occasion d’aller admirer de plus près.

En allant rendre nos clés, la réceptionniste nous fournit des sarongs balinais, sorte d’écharpes indispensables pour entrer dans les lieux sacrés sans vexer les Dieux qui nous regardent de je ne sais où..

Elle donne aussi gentiment quelques gouttes d’essences d’eucalyptus à Amélie afin de tenter de déboucher son nez qui lui fait des misères depuis la veille. Les gens sont vraiment aux petits soins et très attentifs à nos moindres demandes, problèmes, …

Bref, nous arrivons enfin à notre navette : Direction Ubub. Là nous rebroussons chemin pour rejoindre le temple hindou Pura Gunung Lebah. Pas de chance pour nous, il est fermé. Nous en faisons tout de même le tour en descendant jusqu’à la rivière en contre bas où nous nous amusons à jouer les Indiana Jones sur un petit pont de bambou peu rassurant.

Ce temple est aussi le point de départ du sentier Campuhan qui mène en haut d’une colline où s’étalent à perte de vue des rizières en terrasse.

Avant de pouvoir profiter de ce spectacle, il faut monter, monter, monter, … On se fait les cuisses et on perd des litres d’eau en route. Le décor autour de nous est enchanteur. Jungle tout d’abord, puis le petit village de Karsa où des boutiques d’artisanat jalonnent la route. Nous décidons de faire une halte pour nous rafraîchir et manger un morceau. Tous ces efforts, ça creusent!

Ce petit café est au milieu des rizières, il y a un bassin avec des nénuphars, une fontaine… On s’y sent bien.

Nous poursuivons ensuite notre route pour aller prendre quelques clichés aux milieux des champs. Le soleil arrive de temps à autre à passer à travers les gros nuages gris, la luminosité donne encore plus de magie au lieu.

Une fois au sommet et le plein de photos fait, nous amorçons la redescente (beaucoup plus facile!!).

Nous tombons sur une balançoire face à la jungle et la tentation est trop grande pour s’en priver. Chacun notre tour, nous retombons en enfance l’espace d’un instant.

Notre 2ème objectif de la journée est de trouver une pâtisserie française nommée Caramel qu’on nous vendu depuis très très longtemps. Amélie étant une amoureuse du sucre et disons le, Bali n’est pas l’endroit rêvé pour ça, nous partons dans notre quête au milieu de la foule du centre ville d’Ubud.

Nous marchons pendant plus de 30 minutes sans jamais réussir à localiser cette fichue pâtisserie. Nous faisons demi-tour la queue entre les jambes. Pour nous consoler et pour faire redescendre la température de notre corps, nous nous laissons tenter par une glace… C’est toujours ça !

A 17h20, nous récupérons notre navette pour rentrer à l’hôtel. Nous avons fait la connaissance d’un couple de français qui nous donne quelques tuyaux pour acheter quelques souvenirs et pour manger ailleurs qu’au restaurant de l’hôtel qui n’est pas très économique et pas toujours très bon.

Ce soir, nous testons un Warung, petites échoppes (boui-boui) tenues par des locaux en bord de route… On aurait vu ça en France, on n’aurait même pas réfléchi à s’asseoir, on aurait fui ! Cuisines improvisées sur un trottoir entre 2 bâches bleues, tabouret de camping et papier toilette en guise de serviette. Ne me demandez pas comment ils font la vaisselle ! Bref, on s’est assis, on a commandé quelque chose, sans même savoir ce que c’était. C’était une soupe de nouilles au poulet. Délicieux et comme toujours bien assaisonné, bien que les locaux assis en face de nous abusent de la sauce piquante. Yann s’y essaye, 3 gouttes, c’est déjà limite… eux y vont à coup de cuillères entières ! Il y a plusieurs marchants, en finissant notre soupe, nous nous laissons tenter par des beignets, là encore non identifiés. Nous les mangeons sur la route du retour et c’était aussi délicieux que la soupe. L’addition s’il vous plaît : 29000 roupies, soit environ 2.80€ pour 2… Maintenant, croisons les doigts pour que la digestion se fasse sans problème !