Bon tout d’abord on tient à s’excuser pour le billet d’aujourd’hui (et probablement celui de demain) car entre la fatigue et le Wi-Fi de l’hôtel, on va devoir faire plus simple que ce à quoi nous vous avions habitués…
Ce matin, debout tôt pour préparer notre dernier petit déjeuner Californien, rassembler nos affaires et partir rapidement car on avait beaucoup de route devant nous : presque 300 miles (pour environ 4h30 de route) à travers un des déserts les plus célèbres au monde…
Il fait un temps étrange à Los Angeles, on ignore s’il s’agit de brume ou simplement de pollution mais l’atmosphère est grisâtre et terne.
On enchaîne les kilomètres d’autoroute guidés par Dazy… ah oui, on ne vous avait pas parlé d’elle, c’est notre GPS, on l’a baptisée comme ça car quand elle parle français elle dit « dazy » à la place de « dans », genre : « tournez à droite dazy zéro zéro virgule sept kilomètres ».
Quand on finit par quitter l’agglomération de Los Angeles, le choc est immense. Après tant de temps dans ces grandes villes Américaines on en avait presque oublié que ce pays est grand, très grand… c’est d’ailleurs difficile à déterminer pour nous petits Français, mais dès qu’on passe un col (et il y en a beaucoup) une étendue de pierres, de buissons et de sable s’offre à nos yeux. Yann doit garder les yeux sur la route (il y a pas mal de camions avec nous) mais Amélie en profite pour faire quelques photos en mouvement…
On fait un petit arrêt à Barstow, afin de donner à boire à tout le monde, notamment à notre bolide qui nous a protégés sous plus de 80°F (la clim est obligatoire dans cette parie du monde). L’occasion aussi de s’arrêter rapidement dans ce paradis du Outlet (magasins dégriffés) et pour Amélie de s’acheter un sac Fossil à bon prix.
La chaleur n’en fini pas de grimper, on dépasse les 110 à un moment. On rencontre aussi une petite tornade de sable qui nous frôle… drôle de pays, dire que des gens y vivent, dans des Mobil home collés les uns aux autres, coupés du monde…
On finit par arriver en vue de Vegas. On exulte tel 2 gamins en voyant se dessiner le strip et ses hôtels au loin…
Nous arrivons à notre hôtel, le New York New York… ce qui nous semble être un Disney Land pour adultes.
A l’extérieur des répliques des plus fameux monuments de la ville (statue de la liberté, pont de Brooklin, Empire State Building…) mais surtout des montagnes russes emmêlées dans l’hôtel lui même.
A l’intérieur un casino, des restaurants et des commerces répartis dans une reproduction de quartiers de New York. Les gens sont assis, on les sert, ils boivent, mangent, fument (oui oui) et se font même masser (preuves à l’appui) sans jamais lever leurs fesses de leur machine à sous…
C’est un peu triste, mais c’est aussi ça Vegas!
Après avoir pris possession de notre chambre, nous décidons d’aller à l’assaut de la seule rue intéressante de la ville : le strip. Partis pour faire un petit tour avant de rentrer se reposer et repartir, on se laisse prendre au jeu et on rentre dans chaque casino qu’on croise, tous plus grand et plus luxueux les uns que les autres…
On passe évidemment devant le Bellagio et sa fontaine spectaculaire (dans tous les sens du terme), et on attend une bonne place pour revoir ce show.
Il fait une chaleur à crever alors qu’il fait déjà nuit (à priori 31°C) et il se fait vite sentir l’appel de la climatisation. On rentre alors dans le César Palace, GIGANTESQUE! S’y perdre est un jeu d’enfant, on a essayé et presque réussi!
Épuisés on décide de se renter, mais on est déjà loin sur le strip. Le retour est dur, il fait toujours aussi chaud, et on en peut plus de ne pas s’être mangé une seule glace des vacances! Du coup, en arrivant à notre hôtel, on passe chez Ben & Jerry’s..!
Ben finalement la France c’est pas si mal ! vous allez nous revenir fourbus ménagez vous quand même . courage et bonne continuation . Bisous on vous suit toujours…