Sbohem Praha

On y est, c’est notre dernier jour de vacances, mais ce sera un jour presque plein, puisque notre avion décolle à 21h40 et que nous devons quitter notre hôtel à 11h.
En revanche, nous profitons de la chambre jusqu’au dernier moment, car la journée va être longue avec les sac à dos pleins pour le retour.

Nous avions repéré dès notre jour d’arrivée un bâtiment depuis lequel des drôles de bruits semblaient émaner. Nous avions repéré depuis les hauteurs que c’étaient des jardins, et nous avons compris sur internet quels étaient ces bruits. Il s’agit des Jardins Wallenstein, qui font partie du Palais du Sénat. Ils sont ouverts au public (et gratuits) et ont la particularité d’héberger des paons, bleus mais aussi blancs.
C’est un très bel endroit, très calme et reposant, et encore une fois richement décorés et truffés de détails.

On a un timing plutôt impeccable, de façon assez chanceuse, et on décide de se presser pour remonter au Palais Royal, afin d’assister à la relève de la garde, qui a lieu tous les jours à 12h00. Le spectacle est chouette et la musique un peu décalée (même si Shazam n’a pas trouvé l’air d’origine) émane des balcons de la cour. On arrive un peu tard, donc on a du mal à tout voir, et le soleil tape fort à ce moment de la journée.
Nous profitons d’être remonté jusque là afin de visiter les jardins du palais, qui sont, sans surprise, vraiment très beaux, et avec une vue impeccable sur la Cathédrale Saint-Guy.

Comme nous avons du temps, on se balade dans les hauteurs, à la recherche d’un endroit où déjeuner. Et par chance, un certain reportage nous a aiguillé vers un bon plan qui se trouve être dans le coin. Une adresse étonnamment située, puisqu’en face du palais (généralement on évite les restaurants trop proches de lieux touristiques). Et c’est une excellente surprise, puisque c’est une brasserie légèrement plus recherchée qu’un restaurant classique, ce qui nous donne un autre point de vue de la cuisine locale (quand bien même ce sont les mêmes plats).

Nous redescendons, à pieds, de notre colline, en serpentant dans les ruelles bordées de bâtiments aux façades toujours travaillées, et nous retrouvons dans le dos de notre hôtel, au pieds de l’église Saint-Nicolas de Malá Strana, dont l’entrée s’avère être (encore) payante.

Nous terminons notre après midi par quelques heures passées dans un parc, à l’ombre et au frais, afin de se relaxer un peu. Avant de se replonger dans le tumulte des transports, et de l’attente interminable des aéroports, surtout lorsque le temps est à l’orage dans le nord de la France, et que le trafic aérien est largement perturbé.

Cette fois, c’est fini, nous sommes bel et bien partis de la ville aux 1000 clochers, qui n’usurpe pas son nom, et qui mériterait qu’on y revienne par temps frais (et moins « entouristé »).