Otanjōbiomedetō

Vous ne devinerez jamais comment la journée a débuté ? Avec un réveil bien-sûr ! À quelle heure ? 6h45 évidemment… Et c’est l’anniversaire de Yann ! « Mais pourquoi vous faites ça ? » me direz-vous.

Et bien pour prendre un shinkansen, mais facile cette fois, puisque direct, jusqu’à Tokyo. Mais pas sans aventure, car on a failli oublier nos souvenirs dans la chambre, et il a fallu y retourner, et qu’une japonaise a appuyé sur le bouton SOS de notre wagon, a immobilisé le train, et s’est fait engueuler comme une petite fille…

Mais nous arrivons à Tokyo sans encombres, décidant même de descendre un arrêt plus tôt, plus proche de notre hôtel, afin de déposer les sacs et avoir une journée tranquille.

Notre journée débute par un voyage en métro jusqu’à Ginza, où nous trouvons un restaurant coréen au 11ème étage d’un centre commercial. C’est délicieux, magnifiquement préparé, et très épicé pour Yann, qui en chie un peu sur le dernier plat…

Nous poursuivons à pieds, direction le quartier de Marunouchi, où les décorations de noël sont déjà sorties. Mais vu la température (23°C un 17 novembre), ça ne rend pas super. Et comme le sapin de noël Mario n’est pas encore ouvert, on décide de faire demi-tour, direction la tour de Tokyo.

Pour y accéder, on passe par le très grand temple de Zōjō-ji, où la tour se dessine déjà derrière les ginkgo qui ont commencé à changer de couleur, superbe carte postale.

Nous arrivons au pied de la tour, où chacun essaie sa photo créative, c’est assez drôle de voir la créativité de certains avec un simple téléphone portable. Nous faisons un tour dans le bâtiment en dessous qui s’avère être un petit centre commercial un peu nul, où les indications nous perdent totalement.

Nous reprenons le métro en direction du quartier de Shinbashi, où nous étions déjà passé, et où nous avions aperçu depuis le métro une drôle d’horloge. En effet, au pied d’un immeuble moderne en verre, se trouve une horloge un peu steampunk, conçue par Hayao Miyazaki lui-même ! Elle fait clairement penser au château ambulant, et s’anime à certaines heures, mais on est mal tombé à ce niveau-là.

Nous faisons une pause ici, un café au lait froid pour Yann, un chocolat chaud pour Amélie. Ça fait du bien de laisser passer le temps, en regardant les métros passer en hauteur et naviguer entre les buildings si hauts à cet endroit…

Il fait nuit, et on est déjà assez fatigués de cette longue journée. Nous décidons de rebrousser chemin en direction de notre hôtel, mais faisons un crochet par le majestueux Sensō-Ji, que nous n’avions pas vu de nuit. Et c’est vrai que ça a vraiment de la gueule ! Il y a du monde, mais moins que la journée, et les couleurs ressortent si bien dans le noir de la nuit.

Nous marchons jusqu’à notre hôtel, ou juste un peu avant, et décidons de nous arrêter manger dans le restaurant à yakitori où nous avions mangé le premier soir, par nostalgie, mais surtout car c’était bon. Et une fois de plus, c’était très bon, sauf le genre de dessert que Yann n’a visiblement pas apprécié, on repassera pour le gâteau d’anniversaire !