30km en 2 jours, ça commence à tirer. Pour nous sportifs de l’extrême c’est déjà une belle performance.
Du coup on s’est dit que prendre une journée plus tranquille ne serait pas désagréable, au programme : musées et visites, entrecoupés de transports en commun.
La journée commence par une douche (à l’eau chaude cette fois, Yann ne s’est pas endormi comme hier) et un demi cake au citron de chez Starbucks, vestige de notre passage à l’aéroport de Lyon, lundi à 5h…
Nous prenons la route vers l’arrêt de bus le plus proche depuis lequel nous allons nous faire conduire jusqu’à la Centrale Montemartini : ancienne centrale électrique ré affectée en musée. Seulement voilà, l’application (merci le 21ème siècle, on a du réseau et on peut utiliser nos téléphones sans surcoût) nous indiquait 2 minutes d’attente, mais la borne de bus, elle, nous en indique 25 !
Après avoir cherché un plan B et la patience n’étant pas notre fort, nous décidons de faire l’impasse, et nous dirigeons ; à pieds ; vers les Terme Di Caracalla, à leur époque, les plus grands bains d’Europe.
Sur le chemin, Amélie reconnaît un spot qu’elle avait déjà visité, mais ne se rappelle pas comment y aller. C’est très en hauteur, la vue doit y être superbe, alors on décide de chercher un chemin. Nous empruntons donc plusieurs volées d’escaliers dans un parc à flan de falaise totalement désert. Presque à jeun, ça pique ! On se plante de chemin une première fois : la frustration d’arriver à hauteur du belvédère mais de tomber devant un portail clos et de devoir redescendre pour mieux remonter…
Nous y sommes, la vue est magnifique, quoiqu’un peu brumeuse (peut-être la pollution) et on a une vue imprenable sur la ville : du Vatican à la Altare della Patria.
Nous avons atterri dans le parc Giardino degli Aranci, calme et frais, où un violoniste joue pour les quelques présents.
Nous redescendons et, sur le chemin, passons au milieu de la Roseto Comunale, roseraie publique où les gens déambulent penchés, lisant les noms de roses toutes plus méconnues les unes que les autres.
Nous terminons notre trajet ; toujours à pieds ; jusqu’aux fameux bains, mais c’est la douche froide : 8€ l’entrée + 7€ pour les lunettes de réalité augmentée (c’était surtout ce qui avait plu à Yann), nous décidons, là encore de faire l’impasse.
Fatigués et la faim au ventre, nous faisons demi tour pour rejoindre l’arrêt de métro Circus Maximus. Quelques arrêts et un changement plus tard, nous voilà non loin de la fontaine de Trevi.
Mais avant ça, il faut manger ! Pas facile dans ce coin très touristique et plutôt utile qu’agréable. Nous finissons par trouver une trattoria plutôt avenante (boui-boui) et reprenons des forces.
Le repas englouti, nous arrivons enfin devant la fontaine ; qu’Amélie n’avait pu qu’entrevoir derrière les palissades des travaux lorsqu’elle était venue ; et nous sommes accueillis par une foule dense qui joue des coudes pour avoir sa place au premier rang… Tristesse.
Nous finissons malgré tout par avoir nous aussi un point de vue sur ce gigantesque monument. Sans nul doute une des plus impressionnantes fontaines du monde.
Mais il y a tant de monde que nous ne pouvons y rester autant que l’on voudrait.
Toujours à pieds (tout est dans le titre) nous continuons notre chemin vers le Vatican, mais en chemin, nous faisons une halte à la Gelateria Giolitti pour déguster les meilleures glaces de Rome (à ce que l’on dit). Là encore c’est bondé et il faut s’imposer pour être servi, mais le jeu en vaut la chandelle. Amélie est subjuguée par le parfum de sa glace aux noisettes, tandis que Yann est estomaqué face à la texture de sa glace aux marrons glacés.
Après une petite marche dans les rues du centre de Rome, nous arrivons sur le Ponte Sant’Angelo, juste devant le château du même nom. Et sur notre gauche, déjà le Vatican en vue…
Nous avançons en zigzagant entre les groupes de touristes venus en bus (feignants !), jusqu’à arriver sur la Piazza San Pietro. Il y a foule, de nombreuses personnes ont traversé la planète pour venir ici. Pas à Rome, ici, sur cette place, face à cette bâtisse que l’on connaît tous sans vraiment la connaître. Les gens prennent des photos, jouent de la musique, chantent, dansent… Bon au bout d’un moment on en a eu marre, mais c’est tout de même quelque chose à voir.
Nous décidons de rentrer « chez nous », à pieds toujours, car nous sommes un peu fatigués et nous voulons être prêts tôt pour le match de ce soir, puisqu’il oppose la Roma à Liverpool, pour une place en finale de la ligue des champions… grosse ambiance prévue…
Résultat : 12km de parcourus… À la cool quoi !
Que de beaux monuments j’adore !!!