Le rendez-vous était pris avec nos amis Lyonnais, en vacances à Lisbonne. 10h à la gare de Rossio. Direction : Sintra!
Après 50 minutes de train, à travers un paysage peu esthétique (principalement de vieux immeubles d’appartements, type HLM) nous arrivons en vue du fameux château rouge et jaune.
Nous sommes donc 4 adultes et 1 lardon à faire la route. La hauteur de ce château est telle, que d’en bas ça donne déjà un peu le vertige. Après quelques centaines de mètres au bord d’une route bordant un creux entre 2 parties de la ville, nous décidons d’emprunter le chemin offert par un parc.
Loin de nous douter que cet élan allait nous conduire à faire TOUTE la route à pieds.
Les portugais sont réellement attachés à leurs pavés, pour leur esthétique nous aussi d’ailleurs, mais là les gars avaient probablement mal jugé de la difficulté de l’ascension au moment de choisir, encore, les pavés comme revêtement principal…
Après avoir traversé le parc, nous sommes contraints de rejoindre la route ; empruntée par les voitures, les bus, les buggy, les petites voitures de location, les tuk-tuk… bref, par les touristes qui ont décidé de s’économiser ; et rapidement de choisir de la quitter, car c’est assez dangereux.
Nous repiquons donc par la vieille ville, ça monte toujours, et toujours plus. Nous faisons une halte aux abords d’une église, l’occasion pour le lardon de faire part de son plan diabolique pour en terminer avec le pauvre Yann : « je vais t’enfermer dans un manoir abandonné! »
Et des maisons abandonnées, ce n’est clairement pas ça qui manque, c’est même assez triste à constater, car ce sont toutes de très belles bâtisses.
Le chemin se poursuit ensuite dans une forêt dense, parcourue par un petit chemin de pierres, bordant la descente vertigineuse qui nous ramènerait à vitesse grand V au centre historique. L’endroit est calme et verdoyant, le vent souffle dans les branches, et si on oublie les touristes qui font le chemin avec nous, on entend que ça!
L’ascension se poursuit et après avoir fait demi tour devant le Castelo dos Mouros (ce n’était pas lui que nous étions venus voir) nous terminons notre route à la billetterie du Palácio Nacional da Pena. Nous prenons donc nos billets et terminons les quelques centaines de mètres (là encore en dénivelé) qui nous séparent de notre objectif…
Et là… c’est difficile à expliquer, le château est très beau, mais tout est tellement trop exubérant, qu’on se croirait dans un décor et on s’attend à voir sortir Mickey à tout moment. Quoi qu’il en soit, on y est restés un moment et on en a bien profité!
Voilà, la journée est finie… non! Les plus malins d’entre vous auront compris que lorsqu’on monte, il faut généralement redescendre! Nous sommes donc redescendus. A priori, pour les filles, la descente aurait même été plus dure que la montée ; il faut dire que les sandales sur des pavés limés et polis par le passage, en descente, ça peut s’avérer dangereux.
On fait quand même un tour par le centre historique, ses ruelles commerçantes emplies de touristes, et son joli mais étrange palais blanc à 2 « cheminées ». Le manque d’énergie et la faim se font ressentir, nous décidons alors de prendre le chemin du retour…
Nous voilà revenus à Lisbonne, après avoir dit au revoir à nos amis, nous nous promettons de se revoir , mais sur Lyon cette fois !
Reste un problème à résoudre alors : manger !
Partis pour manger un simple steak, on saute dans le (presque) premier restaurant n’ayant pas l’air d’un attrape touristes. Toute petite salle, style à l’ancienne, que des touristes, et beaucoup d’asiatiques, oups… où est-ce-qu’on est tombés ? On a eu beaucoup de mal à se faire comprendre par le serveur et finalement on cède à ce qu’il semble nous indiquer : un plat de riz aux fruits de mer, pour 2.
Ô toi qui lis ce blog, si un jour tu es à Lisbonne, ne rate surtout pas ce restaurant. Un pur délice, pour 10€ par tête…
En rentrant, génération Google oblige, on a voulu regarder l’étendue de nos prouesses du jour, résultats : 5km pour un dénivelé de 500m, plus le retour pour un total de plus de 35 000 pas dans la journée : record battu!
Eh ben dis donc dur dur les vacances vous devez être creves .vivement le boulot pour se reposer .
merci pour les reportages ça nous fait participé super on aime bien bisous à tous les deux . Papi