On the road to Grand Canyon

​La nuit fut étonnamment bonne, et nous sommes levés tôt, comme prévu.

Nous descendons prendre notre petit déjeuner, compris dans notre hôtel.

L’occasion de faire connaissance avec une machine à faire des pancakes ! Amélie s’en amusé et s’en délecte.

Nous revoilà sur la route, 6h30 en tout, en direction du Parc National de Grand Canyon. Probablement une des plus grosses journées de transport de notre périple.

Nous avons 3 arrêts de prévus, mais rapidement nous décidons d’en supprimer un : Oatman. Nous y sommes déjà allés, et même si c’est un très bel endroit, et même si elle est sur la magnifique route 66, c’est un détour qu’on peut s’éviter.

Nous arrivons au bout de 3h de routes incroyables en paysage (montagne, désert, volcan, désert de sel) et en « droititude » (des dizaines de kms sans bouger le volant) à Kingsman. Ici aussi nous sommes déjà venus, et presque rien n’a changé, le même restaurant, le même menu, la même loco à la retraite. Les seuls changement notables sont un portique Route 66 pour se prendre en photo avec son véhicule, et les pancartes « anti COVID », pro Trump, et ouvertement racistes… Ambiance !

Après un hamburger chez Mr D’z, nous reprenons la route direction Seligman, petite ville, elle aussi le long de la route 66. Tout fait un peu fake et carrément kitch, mais c’est l’occasion d’une pause avant d’attaquer le dernier segment…

Le paysage a déjà changé, passant du désert « dur », au désert cacté, puis au désert rouge et buissonneux, mais là, nous avons pris de la hauteur et le désert a été remplacé par des forêts de conifères. On a perdu quelques degrés au passage.

Nous arrivons à notre hôtel, à Tusayan (on ne peut pas faire plus près du Grand Canyon, à part d’y bivouaquer) où après avoir pris possession de la chambre, nous partons en direction du parc, pour profiter des dernières heures du jour.

À notre arrivée, on est saisis par ce paysage. C’est difficile de rendre compte de la sensation, mais tout est si immense, on se sent tout petits, et vite happés par le vide !

On se balade en profitant du coucher de soleil, et dès que la luminosité (et le froid) deviennent problématiques, nous rentrons à notre hôtel, bien décidés à revenir demain pour découvrir tous ces paysages.

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