L’odyssée d’Homère

Un rien pompeux comme titre me direz-vous… Malgré tout ça représente tout de même beaucoup ce voyage.
Notre dernier voyage remonte à Décembre 2019 avec la Laponie (les photos sont uploadées depuis longtemps, mais on a pas pris le temps d’écrire…).
Entre temps, il s’est passé plein de choses. Choses que nous allons passer sous silence (on a entendu dire que ça pouvait tendre les débats…).

Toujours est-il que nous voilà décidés à partir en Grèce, un voyage d’une semaine entre Santorin et Paros (et à nouveau Santorin).
Au moment où nous écrivons ces lignes donc, nous sommes à Paros. Mais ce ne fut pas de tout repos.

Déjà il a fallu supporter tout l’été, à attendre, encore et encore. Regarder partir les collègues, assurer l’intérim 2 mois durant (coucou ceux qui n’ont pas oublié que ce blog existe).
Ensuite (après un aller-retour en Ardèche pour laisser le petit en colo), nous avons pris un avion (direct, c’était la règle) pour Santorin. 2 bonnes heures de vol, avant d’atterrir sur ce caillou (d’ailleurs, à l’atterrissage, on cherche la terre…), un atterrissage d’une souplesse incroyable… non c’était plus une chute qu’autre chose ! (mais ça va)

Un taxi nous attendait avec notre nom marqué sur une pancarte. On imaginait ça super glamour, mais au final tous les taxis font ça, alors on se retrouve telle une girouette à ne plus savoir où regarder, et quand enfin on voit son nom, on se fait l’impression d’un marin ayant traversé l’atlantique et voyant le nouveau (enfin) le nouveau monde…
Amélie avait un bon souvenir de la conduite à la Grecque, un savant mélange de testostérone et d’absence flagrant de code de la route… Notre mini-bus (on était que 2 mais bon…) fini par nous déposer devant notre hôtel; non sans nous avoir permis d’admirer le paysage en passant d’un côté à l’autre de l’île (ah oui, pour ceux qui l’ignorent, plus qu’une île, Santorin c’est (en gros) une portion de la partie extérieure du cratère d’un volcan vieux de 3500 ans, mais on y reviendra.
Bref, nous arrivons à notre Hôtel donc, le Zorbas, dans lequel on se pose rapidement histoire de se délester du surplus de bagages et de se mettre en quête d’un endroit où manger (avec le décalage horaire, il est déjà 20h).

Après une petite ascension de bord de route, sans éclairage, sans trottoir, bref sans sécurité, on décide de se jeter dans le premier restaurant ouvert. Coup de chance, le restaurant est magnifique ! Décoré avec goût, plusieurs terrasses descendent jusqu’à une salle semi ouverte où l’on (les touristes) peut s’installer pour manger.
Nous-nous y installons et Yann peut y déguster son premier plat Grec : du tzatziki et une salade Grecque.
Après ce repas en revanche nous rentrons nous coucher, même si le sommeil a mis un moment à nous rattraper.

Le matin, le réveil pique un peu. Il est 7h30 et on saute dans la douche avant d’aller prendre un petit déjeuner en terrasse, contemplant la vue sur une petite partie de la caldeira. Un taxi doit nous emmener à l’embarcadère pour prendre un bateau qui nous amènera à Paros. Le taxi est un peu en retard, alors on stresse (évidemment, vous nous connaissez). Après une descente dans une succession de lacets à flanc de volcan, nous arrivons, et notre bateau est… en retard ! Et oui, il y a un vent à décoiffer les chauves depuis que nous sommes arrivés, et à priori les bateaux n’aiment pas ça (on l’apprendra plus tard).
Notre bateau arrive, et nous voilà entrain d’embarquer au côté des voitures dans ce monstre de métal qui tient sur 2 « flotteurs »… Nous-nous frayons un chemin jusqu’à une place dans l’immense pièce au centre du bateau et profitons du calme avant la tempête.

C’est à peine une formule, car dans les faits, le vent souffle tellement fort que le trajet secoue un peu, et dure non pas 3h comme c’était prévu (et c’est déjà beaucoup), mais 4h30 ! En fait ce bateau c’est un peu le bus des Cyclades, il s’arrête à toutes les îles : Ios, Naxos, Mykonos et enfin… Paros ! Yann a bien failli vomir à un moment, bien encouragé par de nombreuses personnes autour de nous, qui s’étaient dits : « ah oui, buvons un café au lait… tu veux des chips ? avec plaisir ; et une banane ? pourquoi pas… » du coup c’est la fête à la gerbe, et vu qu’on a pas de sac prévu à cet effet, les gens improvisent avec ce qu’ils ont sous la main… (ah et bon appétit au fait si vous lisez ça au petit déjeuner)

Nous voilà enfin débarqués à Paros, on file droit jusqu’à notre hôtel en longeant le front de mer. L’arrivée est fantastique, notre hôte nous attend, souriant et tout bronzé. Après une visite des lieux il nous offre les clés et nous offre un peu d’intimité. On se regarde et on se dit « c’est quoi cette chambre de malade ?! ». En fait on pourrait difficilement rêver mieux. C’est propre, neuf, climatisé, plein de fenêtres, un grand lit, une banquette, une cuisine et une méchante terrasse. Le tout dans un « hôtel » de 8 chambres qui se partagent une piscine… Alors oui, c’est pas bien de vous faire envie, alors on s’excuse, mais voilà quand même quelques photos…

Après avoir fait quelques courses et un plouf à la piscine, on se lance à l’assaut de Parikia, au moment du coucher de soleil (le moment à ne pas rater ici). On se trouve (par hasard) un emplacement en hauteur au bord du front de mer, et nous voilà prêts pour le spectacle. Magnifique. Le soleil qui se reflète sur l’eau un peu énervée et qui fini par aller se coucher derrière une autre île, lointaine, laissant une aura rougeâtre derrière l’horizon…

Après ce spectacle naturel, nous nous baladons quelques heures dans la vielle ville et ses ruelles typiques, jalonnées de boutiques, certes moins typiques mais très jolies tout de même. On s’y est perdus (au sens propre, comme au figuré) mais c’était un moment très appréciable.

4 thoughts to “L’odyssée d’Homère”

  1. Olà les Zamoureux,
    Heureuse que vous soyez en vacances…..enfin 😉
    Heureuse de vous lire et vous relire sur vos odyssées….. celle-ci porte bien son nom 🙂
    Je vais pouvoir voyager grâce à vous…. Mais vous l’avez dit…. Pas de polémique, hein 😀 😀 😀

    1. Oui, ça fait vraiment du bien de pouvoir à nouveau voyager. C’est vraiment notre seul loisir important, donc l’avoir mis de côté tout ce temps n’était pas simple.
      Blague à part, tu peux venir en Grèce avec un test PCR à l’aller et au retour, dans l’avion certains étaient dans ce cas d’ailleurs 😉

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