Coquillages et crustacés

Un nouveau jour se lève sur notre petite île de Gili Air. La nuit fut douce notamment grâce à la climatisation et un lit incroyablement confortable.

Direction la plage où le petit déjeuner est servi sous forme de buffet avec une vue à couper le souffle sur la mer turquoise, les orteils dans sable blanc.

Nous nous régalons de choses sucrées car il faut bien avouer qu’on est un peu en manque. Ce n’est pas le pays de la pâtisserie alors quelques viennoiseries, gaufres et pancakes sont les bienvenus.

Une fois rassasiés, nous décidons de partir en expédition sur le front de mer pour chercher des choses à voir et/ou à faire.

Après une trentaine de minutes de marche sous un soleil de plomb, il faut se rendre à l’évidence, cette île est faite pour plonger ou ne rien faire.

A part les restaurants de bord de mer et les hôtels, l’architecture est quasi inexistante. Il y a des maisons de locaux, des chantiers et même une mosquée en construction (et déjà occupée par les fidèles, on entendait l’appel à la prière de notre chambre hier).

Parenthèse culturelle : il faut savoir qu’en Indonésie il existe 6 religions officielles et c’est notamment le plus grand pays musulman du monde puisque 90% de sa population pratique cette religion (exception faite de Bali qui est à 80% hindouiste). Les indonésiens sont obligés d’être « rattachés» à une religion, c’est dans la constitution et cette religion doit figurer sur leur carte d’identité. D’ailleurs, l’athéisme est interdit par la loi et passible de prison (sympa n’est-ce pas ?).

Bref, tout ça pour dire qu’on meurt de chaud et qu’on préfère retourner à notre hôtel pour se tremper.

L’eau est une véritable soupe mais on prend quand même. Le vent se lève et atténue un peu la sensation de fournaise. Il est clair qu’avec ces températures, on a pas envie de faire grand chose.

La marée arrive et Yann en profite pour aller assouvir sa nouvelle passion : chercher des coraux. Il en ramène très fièrement à plusieurs reprises.

Une fois la mer retirée, nous arpentons la plage à la découverte de petites bêtes et coquillages. Nous arpentons un décor surréaliste, en faisant attention à où nos pieds se posent : entre les trous, l’eau pas tout à fait retirée, les vestiges de coraux et les créatures étranges qui se cachent en attendant que l’eau remonte, mieux vaut ne pas tout piétiner.

Nous profitons du déclin du soleil pour prendre quelques clichés. On ne se lasse pas de ce paysage de carte postale.

Vu que la mer est partie, nous allons piquer une tête dans la piscine de l’hôtel pour nous  »rafraîchir » dans une eau à au moins 30 degrés. On a plus l’impression d’être dans un jacuzzi qu’autre chose mais ça fait du bien quand même.

Yann est reparti faire quelques clichés du coucher de soleil quand une charmante demoiselle de l’hôtel vient proposer à Amélie une invitation à dîner au restaurant. Le rendez-vous est pris pour 19h. Nous ne savons pas trop ce qui se cache derrière cette initiative pour le moins inattendue mais l’intention est appréciée.

Douchés et sur notre 31, nous nous rendons au restaurant où la charmante jeune fille en question nous attend. On nous propose un barbecue, spécialité de l’hôtel proposée tous les soirs, et nous choisissons les produits que l’on souhaite manger. Du poisson local pour Yann et une belle pièce de bœuf pour Amélie.

Nous nous installons et là on s’aperçoit que la petite dame s’installe avec nous… Ok… Pourquoi pas…

On commence à discuter de notre voyage à Bali, de tout et de rien, quand Yann pose LA question : pourquoi nous avoir invités à dîner? Pourquoi nous et pas d’autres personnes?

Il s’avère que cette charmante jeune fille est la Responsable Commerciale et Marketing de l’hôtel et qu’elle pioche dans les clients restants sur une longue période (4 jours sur Gili Air c’est beaucoup) afin de faire connaissance et de savoir ce qui va et surtout ce qu’il y a à améliorer dans leurs prestations et services.

Nous avons été très sincères sur notre ressenti et avons abordé les choses avec beaucoup de bienveillance et en rigolant. Puis une fois les réponses obtenues nous avons continué une conversation plus ouverte. On a parlé de la France, de nos métiers, de nos voyages, de son travail, … Bref, nous avons passé une excellente soirée et nous avons pu échanger avec une vraie indonésienne sur la vie ici.

Cette invitation était une belle surprise et une belle initiative. Nous avons beaucoup apprécié et nous sommes rentrés à notre bungalow avec le sourire et le cœur joyeux…

One thought to “Coquillages et crustacés”

  1. Merci pour ce reportage et pour les belles images Je vois que tout ce passe bien c’est super on pense bien a vous et on est avec vous pleins de tendres bisous et profitez bien .

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