Ubud aux 2 visages

Aujourd’hui aurait dû être notre dernier jour à Ubud, mais étant donné que le mont Agung s’est réveillé au mois d’août nous avons annulé notre réservation à Amed et avons décidé de rester ici un jour de plus. Comme à notre habitude, nous ne faisons pas de programme avant de partir en vacance. La seule chose dont nous nous assurons, c’est d’avoir de quoi dormir chaque soir. Aujourd’hui n’échappe pas à la règle et pour tout dire, nous sommes un peu désœuvrés. C’est peut-être le cadre enchanteur de la villa dans laquelle nous résidons qui provoque ça, ou la chaleur, ou l’humidité, ou… bref, on avait envie de profiter un peu et de rester au calme.

Nous avons donc pris notre petit déjeuner un peu tard et avons profité de notre piscine pendant un bon moment, avant de décider de nous mettre en route.

Nous prenons notre habituelle navette, dans laquelle nous retrouvons nos « amis » Français. Décidément, sans se consulter, il semblerait que nous ayons les mêmes habitudes.

Nous rejoignons donc le centre ville et partons à l’assaut des petites rues marchandes que nous n’avions pas encore arpentées. Nous repassons par le marché. Il y a énormément de touristes, de nombreuses petites échoppes, on flâne, tranquillement.

Il y a quelque chose de fabuleux dans cette ville : le contraste permanent entre urbanisation et nature. On y trouve une quantité folle de petits cafés adossés à un grand arbre, ou à un minuscule cours d’eau.

De petite rue en ruelle, nous finissons par tomber sur, sur… Caramel ! (merci Elizabeth et Google quand même, on avait bien repéré le point sur la carte avant de partir…)

Du coup, ni une ni deux on décide d’aller se prendre une petite dose de sucre bien réconfortante. C’est donc une pâtisserie tout ce qu’il y a de plus Européen. Amélie se laisse tenter par un Trichoc et Yann par un Ubudia. Nous montons sur la terrasse de l’établissement pour déguster nos gâteaux.

Nous profitons d’être assis et installés pour ressortir notre guide touristique afin de trouver notre prochaine destination. Mais par manque d’inspiration, nous décidons de rentrer à notre hôtel. Il faut dire que nous avons (déjà) eu notre dose de musées et que la plupart des temples ne sont pas accessibles aux touristes : fermés hors cérémonies.

Sur le retour, nous repassons par le marché, en se disant qu’on va essayer de faire quelques emplettes pour vous ramener quelques souvenirs. Il faut dire ce qui est : nous détestons marchander ! On ne sait pas faire, on n’ose pas se lancer forcément, mais au delà de ça, c’est le concept même qui nous énerve. Du coup, un peu à cran, nous décidons d’en rester là, il faut savoir reconnaître ses faiblesses !

Le marché couvert vaut tout de même le coup d’œil, même si on ne se sent pas à son aise tout le temps. A passer du temps dans notre villa et dans des lieux touristiques, on oublie parfois où nous sommes. L’Indonésie reste un « pays pauvre » et parfois certaines scènes font mal au cœur, notamment les nombreux dépotoirs qui jalonnent la ville…

Nous finissons par rejoindre notre minibus, où nous retrouvons, encore, nos « amis » Français. Le bus est plein cette fois, à croire qu’aujourd’hui tout le monde s’est fatigué aussi vite que nous. Nous profitons une nouvelle fois des embouteillages monstres de la rue principale d’Ubud avant de nous en retourner à notre petit écrin de calme où la chaleur est vite oubliée dans la piscine…

3 thoughts to “Ubud aux 2 visages”

    1. Non ce n’est pas notre hôtel, mais nous sommes allés manger à ßon restaurant il y a quelques jours de ça. En revanche c’est sur le chemin de notre hôtel que la photo a été prise. On marche depuis la route par un chemin qui longe les rizières.

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