Si on ne devait faire que ça

Dernier jour à Kyoto. Il doit faire beau toute la journée, on avait fondé tous nos espoirs sur ce créneau pour faire les 2 coins que Yann rêvait de voir au Japon.

La météo n’a pas menti (elle a été changeante tout au long des vacances, mais pas ce jour là) alors on se lance à l’aventure !

Après une gaufre liégeoise engloutie sur le quai de la gare en attendant notre train, nous arrivons enfin gare d’Inari, Yann y a repéré un bar à chats, le Neko Café Time. Nous en avons déjà essayé un en France, mais le concept vient d’ici alors on se devait d’essayer. Amélie étant amoureuse de ces petites boules de poils.

On y boit un verre (une canette de café chaud et un jus d’orange en brique) et on s’amuse avec les pensionnaires (ceux qui sont réveillés). Le temps passe si vite qu’on décide même de prendre une rallonge pour en profiter plus.

Après s’être ressourcés (Yann et ses allergies ont bien résistés) nous repartons vers la gare pour démarrer l’ascension du temple Fushimi Inari-taisha. Oui l’ascension, car ce temple n’est construit ni en bas, ni en haut d’une colline, mais PARTOUT sur la colline.

Le gros du temple se trouve en bas évidemment, mais on peut arpenter sa colline, ses allées de torii et sa forêt de bambous des heures durant. Aussi, au bout d’un moment nous décidons de rebrousser chemin.

Sur le retour, nous empruntons une rue remplie de petits stands de nourriture « sur le pouce », impossible de résister à l’appel de certains d’entre eux…

Ces forces reprises nous permettent de nous remettre en route en direction de notre dernier temple à Kyoto.

Yann a un excellent sens de l’orientation, vraiment, mais pour ce qui est d’estimer les distances… c’est une autre paire de manche. Après une longue marche, nous estimons que nous avons fait 1/3 de la distance, sachant que la dernière partie monte sévèrement, nous décidons de prendre un taxi. Oui, un taxi! On a été raisonnables jusqu’à présent, mais là, impossible de manquer la suite faute de temps!

Notre taxi nous dépose non loin du temple, mais une foule dense, se dresse devant nous. Des touristes absolument partout, c’est même difficile de se frayer un chemin. Nous empruntons de plus une rue commerçante, ce qui n’arrange rien.

Mais finalement, nous y voici : Kiyomizu-dera! Image de carte postale de Kyoto, ce temple semble défier toutes les lois de la nature, puisqu’il est construit : en montagne, dans la forêt, sur des centaines de piliers de bois, le tout au 7ème siècle…

Le temple est magnifique, mais comme le veut la tradition des voyages, une partie (celle qui permet d’avoir une vue à la fois sur le temple et sur la ville : le meilleur endroit en somme) est en cours de rénovation. C’est un peu la déception, mais c’est de bonne guerre, puisqu’on arrive à trouver tout de même une jolie vue du temple.

Nous redescendons vers la ville et vers le quartier de Gion, puis vers Ponto-chō, afin de retourner à Nishiki market, pour y récupérer un petit quelque chose qui nous avait fait de l’oeil la première fois. Malheureusement nous arrivons trop tard, les boutiques ferment et nous repartons bredouilles et un peu tristes.

Après être revenus à l’hôtel, rangé et préparé nos valises pour le départ de demain, nous nous mettons en quête d’un restaurant. Sans trop d’inspirations nous décidons de remonter une rue proche de l’hôtel et tombons sur un tout petit restaurant (c’est vraiment courant ici). On commande plein de petites choses (ça aussi c’est courant ici) et c’est tellement bon qu’on reprend une tournée.

La nostalgie nous guette, on repense déjà à toutes ces belles choses qu’on a vu et nous avons un petit pincement au coeur, tant nous avons apprécié ce voyage. Notamment pour la gentillesse des gens, qui au moment de partir, nous ouvrent la porte, nous saluent en se courbant à plusieurs reprises…