Kyoto m’a tuer

Ce matin le réveil sonne tôt (7h) car nous avons prévu une journée à Kyoto. Nous n’avions pas forcément prévu d’y retourner mais notre timing nous le permet et vu que nous ne sommes qu’à une petite heure de train, on se lance !

Non sans mal sur le départ, car nous avons perdu du temps à acheter des timbres et pris le métro dans le mauvais sens et sur la mauvaise ligne !

Il est 9h et nous nous installons enfin dans le train. Une fois sur place, Yann cherche le meilleur itinéraire pour rejoindre le temple de Kiyomizu-dera qui était en travaux il y a 7 ans (à notre grand désespoir).

Nous commençons à marcher et on se rend vite compte que ce n’est pas la porte à côté et qu’en plus ça grimpe sec. Comme d’habitude, Yann et les distances… Ce n’est pas le moment le plus fun de la journée et on a évité le divorce de peu ^^’

Enfin arrivés au sommet (non sans mal et en nage car il y a un soleil de plomb), nous sommes happés par une foule dense. On se rend encore une fois bien compte que le tourisme de masse est arrivé jusqu’au Japon.

On se fraye un chemin jusqu’aux différents points de vue et immortalisons la beauté du lieu.

Pour notre seconde visite, nous décidons de nous vehiculer en taxi. C’est très répandu et fort pratique même si c’est un peu plus cher que le bus. Nous voilà donc parti pour le Palais Impérial et ses magnifiques jardins. La demeure de l’empereur a l’époque où Kyoto était encore la capitale du Japon.

Les bâtiments sont immenses et joliment décorés. Le soleil fait briller les dorures et les feuilles multicolores. On peut enfin commencer à voir les feuilles rougir même si ce n’est pas du tout ce qu’on attendait. Fichue chaleur.

C’est un régal pour les yeux et se prend à rêver qu’un jour, quand on sera grand, on aura un jardin aussi beau.

Une fois la visite terminée, nous nous engouffrons dans un nouveau taxi, direction Kinkaku-ji, temple connu pour sa façade dorée. Encore une fois, il y a foule. La visite s’articule autour du temple via un chemin aménagé qui ne prête pas forcément à la spontanéité car très balisé.

Alors oui c’est très joli mais ça reste très simpliste donc on ne s’attarde pas.

Après une petite pause pour reposer nos pieds déjà bien endoloris, nous repartons en taxi (traditionnel avec portes automatiques et intérieur en dentelle) direction Yasaka-Jinja non loin du quartier de Gion, connu pour ses petites ruelles typiques et ses Geishas.

On fait un petit stop par le temple pour manger un « petit bout » et recuperer un Goshuin puis nous deambulons dans le quartier.

Il fait nuit, nous avons faim, il est temps de nous diriger vers le Nishiki Market, marché couvert regroupant aussi bien des boutiques en tout genre que des marchands (viandes, fruits de mer, légumes, fruits,…). Nous choisissons un restaurant pour déguster des nouilles sautées, des gyozas et les indispensables Edamame.

Une fois repus et très clairement éreintés, nous décidons de rentrer à Osaka.

Le train est bondé, le voyage se fait debout et n’en finit pas. Il faut bien 1h avant d’arriver à la gare, pour ensuite encore prendre 2 métros (sans se tromper cette fois) et marcher jusqu’à l’hôtel.

Cette petite journée à Kyoto nous aura tout de même fait faire plus de 26 500 pas. Un record depuis notre arrivée. Qu’est ce que ça aurait été sans taxi : hein Yann ?!

3 thoughts to “Kyoto m’a tuer”

  1. Ouais, je suis d’accord avec Didi, c’est magnifique! On dirais que c’est la ville avec le plus grand concentré de Japon traditionnel non?

    1. Oui, je le pense aussi.
      Et les chiffres officiels donnent le vertige : plus de 1600 temples bouddhistes, 400 sanctuaires shintoïstes et 17 sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco… Rien que ça !
      Pas étonnant qu’elle soit victime de son succès ^^

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