Quel été compliqué. Les recherches de la maison nous ont pris tout notre temps et toute notre énergie. Pour couronner le tout, face à l’incertitude de trouver réellement quelque chose, nous n’avions planifié aucun voyage pendant nos vacances.
Nous avions échafaudé autant de plan que de pays dans le monde, mais cette incertitude nous a paralysés. Alors, quand en dernière minute, l’horizon des évènements s’est éclairci, nous nous sommes réfugiés dans une valeur sûre.
Nous voilà donc à New-York, afin de conjurer le sort du COVID, qui nous avait empêché d’y aller pour les 40 ans d’Amélie.
C’est par une originalité que commence notre voyage, car nous volons avec Air Canada, et transitons donc par le pays du même nom. À l’arrivée à l’aéroport de La Guardia à New-York, pas le contrôle d’immigration habituel, qu’on attendait pourtant si corsé avec l’autre tête de carotte. À priori, on a tout fait au Canada, sans s’en rendre compte !
Fatigués de notre voyage, où nous n’avons presque pas dormi comme à l’accoutumée, nous nous endormons comme des masses à l’heure honorable de 23h, heure locale (5h du matin heure française).
Le lendemain, nous décidons d’une journée cool pour commencer, et décidons d’aller directement à Bryant Park, pour un petit déjeuner sous les arbres. L’endroit est toujours aussi beau, et pouvoir déjeuner avec la vue sur l’Empire State, c’est quand même quelque chose.
Notre route démarre par un tour dans Grand Central, la gare iconique de New-York.
Nous prenons le métro direction West/Greenwich Village, où nous arpentons les ruelles bordées de maison vraiment typiques, façades rouges, échelles extérieures noires, des beaux arbres tout le long, et de grosses voitures garées devant.
Nous prenons notre déjeuner chez Appolo Bagels, une institution qui n’est pas galvaudée ! Il faut avouer que ça n’a pas grand chose à voir avec ceux que l’on peut trouver en France. Croustillants, équilibrés, copieux, on le mange assis sur les marches d’une église, perdue au milieu des habitations.
Nous prenons notre dessert chez Salt & Straw, une bonne glace 2 boules, avec (et c’est assez rare ici) une texture et un goût vraiment au top !
Nous errons dans le quartier, avant de remonter en direction de Chelsea Market, plus au nord, mais en bus pour la première fois en 5 venues à New-York. C’est vrai que les transports terrestres ont aussi du bon, lorsqu’ils ne sont pas bouchonnés.
Le marché est méconnaissable, nous en gardions un souvenir assez mitigé, car l’endroit était noir de monde lorsque nous étions venus à l’époque, cette fois il est presque désert.
De l’autre côté de la rue, nous faisons un crochet par Little Island, une île artificielle posée sur une collection de « talon aiguille ». C’est vert, ça monte, ça fourmille de vie, d’activités et d’installations.
Nous continuons notre route vers le nord, en remontant le long de la high line, cette ancienne voie de chemin de fer, réaménagée en voie verte, serpentant entre les immeubles de l’ouest, jusqu’à arriver au pieds du Vessel, cet incroyable bâtiment en forme de pomme de pin cuivré !
Nous l’avions déjà vu, mais n’avions pas pu y monter, faute de réservation. Entre temps, l’installation a été fermée, car plusieurs suicides s’y sont déroulés… Sécurisée, elle est à nouveau accessible, bien qu’à moitié, nous montons les 15 volées d’escalier pour atteindre son point culminant.
Nous sommes à côté du Edge Observatory, nous faisons donc d’une pierre deux coups, et prenons son ascenseur de 101 étages, et débouchons sur sa terrasse triangulaire, partiellement vitrée et vertigineuse. L’heure est parfaite pour admirer New-York, à la fois au coucher de soleil, et de nuit. Malheureusement, nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée, et tous les touristes que nous étions surpris de ne pas voir sont finalement tous là !
C’est exténués que nous retournons à notre hôtel, à 21h, enregistrant un magnifique 26 mille pas au compteur de cette journée finalement pas si cool…
Mais que tu es beau
Mais que tu es objective 😉