On the rail again

Le soleil se lève timidement sur le lac Kawaguchi et sur notre chambre d’hôtel.
La nuit à été bonne, mais nous sommes un peu tristes de devoir (déjà) laisser ce petit coin de paradis derrière nous.

Car oui, il faut déjà refaire les valises, pour repartir vers notre prochaine (et principale) destination : Kobe.

Yann a un cousin qui y vit depuis plus de 6 ans maintenant, marié à une japonaise et totalement bilingue, il s’est naturellement proposé de nous héberger.
Mais avant de repartir, nous profitons du soleil et du paysage qu’offre le parc de l’hôtel, vu que Fuji-san s’est définitivement caché derrière une épaisse couche de nuages.

Direction la gare routière pour reprendre un bus qui nous emmène à… Tokyo ! Eh oui… nous n’allons pas prendre n’importe quel train pour nous y rendre. Nous allons emprunter le Shinkansen ! Et celui-ci ne s’emprunte pas de n’importe où.

Le Shinkansen est l’équivalent de notre TGV français, mais avec quelques choses en plus :

• de la place pour étendre ses jambes
• une smoking area
• la ponctualité

Blagues à part, il faut bien avouer que nous avions hâte de pouvoir essayer ce train du futur… naviguant sur des coussins d’air !

Donc, après 1h45 de bus et quelques sueurs froides (le bus avait 3 minutes de retard au départ… rigolez, mais on s’habitue vite à la ponctualité) on revient à notre point de départ : Shinjuku. Nous traversons Tokyo pour nous rendre à… la gare de Tokyo (tout simplement), et arrivons avec 1h d’avance sur le quai de notre Shinkansen : Hikari 519.

Il nous a emmené jusqu’à la gare de Shin-Osaka, à laquelle nous avions une correspondance pour Shin-Kobe où le cousin de Yann nous a récupéré.

Après un peu de métro et de bus. Nous arrivons enfin chez Lucas et Yumiko, quelques courses, un repas improvisé, et beaucoup de discussions. Ça fait du bien.