Kanazawaw

Le réveil sonne mais nous sommes déjà réveillés. Il faut dire qu’Amélie s’est endormie vers 21h30, donc même en se levant à 6h30, ça fait une bonne nuit de sommeil. Et si nous avions mis un réveil, c’est que nous avons un train à prendre, et on n’est pas forcément rassurés de comment ça va se passer.

Et disons pour résumer qu’on a bien fait de prendre de la marge. Il faut souligner que les japonais ont de l’avance sur certains sujets, et du retard sur d’autres. Honnêtement, leurs outils en ligne, c’est juste n’importe quoi. Et évidemment, ça rend fou Yann, qui râle déjà assez en France à ce sujet.

Enfin bref, nous finissons par trouver le chemin de notre train rapide, et après une correspondance chaotique (le système de tickets, on y a rien compris), et un total de 2h de voyage, nous arrivons à Kanazawa, ville au même niveau que Tokyo, mais à l’ouest de l’île.

Nous commençons par laisser nos bagages à l’hôtel, et prenons un bus en direction du Kenroku-en. C’est un jardin magnifique, et l’image de carte postale de la ville. Enfin les couleurs apparaissent (oui on a dit ça aussi pour Kyoto), et les arbres sont rouges, jaunes, oranges, et encore verts… C’est juste magnifique !

L’image de carte postale c’est un pin, auquel sont accrochés des cordages, appelés Yukitsuri. C’est très esthétique, mais avant tout pratique, l’idée étant de protéger les branches des chutes de neiges, et d’éviter que celles-ci ne se brisent sous son poids.

En redescendant, nous nous arrêtons dans un temple où nous sommes mis à contribution pour sa restauration. En effet, vous connaissez peut-être cette ville à cause du séisme qu’elle a subit le premier janvier 2024.

Notre périple continue vers le château, en face du jardin. Comme souvent, les châteaux sont en hauteur, puisqu’ils servaient une fonction de contrôle, mais également de fort. C’est donc après une petite ascension que nous pouvons faire la visite du bâtiment ainsi que de ses jardins, où là encore, les couleurs sont superbes.

Enfin, les couleurs sont superbes, c’est vrai, mais on doit donner de notre personne pour supporter toutes les Instagrammeuses et leur mec esclave qui les suivent appareil photo en main, et qui doivent s’y reprendre à 10 fois pour trouver LA photo parfaite… Tellement naturel et spontané. Nous aussi on sait faire, et du premier coup !

Nous reprenons un bus, n’importe lequel, on veut juste ne pas marcher, et là encore, le système des bus, faut piger… Mais on a de la chance, après un étrange trajet tortueux, nous atterrissons près du district de Nagamachi, aussi appelé le quartier des samouraïs.

L’appellation « district », est totalement galvaudée, puisque la zone tient sur un timbre poste de 3 rues, mais l’ambiance est vraiment géniale. On a envie de pousser la porte des jardins privés, tellement ça a l’air beau, déjà depuis la rue.

Une fois le tour du quartier terminé, nous nous arrêtons dans un café très occidental, pour se reposer les jambes, mais surtout laisser passer le temps jusqu’à la nuit, dans l’espoir de faire quelques photos de nuit de cet endroit si spécial. Malheureusement, même avec le téléphone, ça ne donne rien de très joli, mais l’ambiance était super. Il faudra nous croire sur parole !

Nous retrouvons, non sans mal, un bus, qui comme par magie arrive juste à côté de notre hôtel, vraiment on comprend rien, mais ça se passe pas trop mal ces bus ! L’occasion de récupérer nos valises et notre chambre par la même occasion, avant de ressortir un peu plus tard pour un restaurant de Tonkatsu (porc pané). Et ça ira pour aujourd’hui !

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