Nous nous réveillons donc au grand Canyon, et on aura la journée pour en profiter. L’idée est assez claire, se balader vers l’est le long de la faille, et faire plein de photos. Encore une fois, c’est assez difficile de décrire ce sentiment, mais à chaque virage, à chaque point de vue, on a l’impression de le redécouvrir. Pourtant, compte tenu des dimensions, on ne peut pas dire qu’on voit vraiment beaucoup de nouvelles choses à chaque fois, mais on y retourne sans cesse…
L’endroit est magique, bien que très largement aménagé pour l’homme, il n’en reste pas moins sauvage. On retrouve des traces d’animaux ça et là, et à un moment donné, un homme nous interpelle : « Have you seen the deer? ». Le cerf ?! Et effectivement, à quelques mètres du sentier, un cervidé est allongé, à l’ombre d’un arbre, nullement effrayé bien que sur ses gardes. Surréaliste et magnifique ! (on signalera tout de même sa présence à une ranger en patrouille croisée plus tard).
La balade nous prend la matinée, nous décidons d’éviter les heures les plus chaudes de la journée et de retourner en ville pour manger un morceau (mexicain) et se poser à l’hôtel avant de repartir en milieu d’après-midi.
On décide de partir de l’autre côté depuis l’entrée du parc, ouest donc. Plus sauvage, moins balisé, moins d’êtres humains et plus d’oiseaux. Peut-être que c’est une heure de la journée qui leur plaît, toujours est-il qu’il y en a quelques-uns qui tournent au bord de la falaise, portés par le vent, on dirait qu’ils s’amusent juste à voler, sans but particulier. C’est vraiment « the cherry on the cake ».
Vraiment ? Pas tout à fait. Nous sommes là pour satisfaire une envie de Yann. les parcs sont des endroits reculés, avec assez peu de civilisation autour, donc très peu de pollution lumineuse, donc… on peut y voir des ciels étoilés incroyables.
Du coup, nous avions repéré un petit amphithéâtre bien agréable, on s’y installe, on y regarde le coucher du soleil, puis on attend patiemment que la luminosité soit suffisant basse pour admirer les étoiles. Nous ne sommes pas les seuls, 2 autres couples nous accompagnent (l’un d’entre eux se définissent comme « voyageurs à plein temps », ça fait 2 ans qu’ils font le tour des États-Unis, avec leur chienne Maeve, qui a son propre compte Instagram, ils ont déjà fait 25 parcs…).
Impossible de faire des photos, on est pas assez doués/équipés pour ça, donc on va tricher un peu sur la photo…