Nous avons appris hier que nous allions prendre le petit déjeuner en chambre (c’est quelque chose qui ne nous était plus arrivé depuis Ubud à Bali). Nous avons passé commande de ce que nous voulions manger (parmi une liste de choses possibles) et choisi l’heure à laquelle nous voulions manger.
A 9h donc, on tape à la porte, et notre petit déjeuner est installé en moins de temps qu’il ne le faut pour le dire sur notre petite terrasse, et sa vue pas trop dégueulasse…
Une fois propres et rassasiés, nous-nous mettons en route (éclair) pour Pyrgos. Un village sur la crête du cratère, qui semble avoir plus d’églises que d’habitations… On déambule dans les rues escarpées de la ville, le vent s’est un peu calmé (ou ne nous atteint pas), ça y est… il fait très chaud.
Une fois arrivé tout en haut, étant ouverts aux 4 vents, il fait déjà bien plus frais, on en profite pour admirer la vue à 360° sur l’île. Plusieurs points de vue s’offrent à nous, alternance de terrasses d’églises et de toits de maisons délabrées.
La redescente est bien plus simple, quoi qu’un peu plus chaotique, nous cherchons un chemin que nous n’avons pas pris à l’aller et nous finissons dans des habitations, où nous croisons la route de 2 chats un peu trouillards.
Ah oui, c’est vrai qu’on ne vous l’a pas dit. Hier soir, on a acheté des croquettes, on se balade avec un petit sac et dès qu’on voit une gamelle, on remplit… Une autre façon de participer !
En prenant de la hauteur, on se rend quand même compte de l’envers du décor.
C’est malheureux, mais derrière les jolies rues et les jolies maisons se cachent des dépotoirs à ciel ouvert où s’entassent des monceaux d’ordures, dans lesquelles poussent des fleurs !
Impossible d’attribuer tout ce que l’on voit aux touristes, bien qu’il soit indéniable que ceux-ci participent grandement…
Nous-nous en retournons à notre petite voiture, et reprenons la route direction Perissa, et sa plage de sable noir.
Vous-vous souvenez que c’est une île volcanique n’est-ce-pas ? Et bien c’est une particularité de cet état, les plages sont composées de sable assez gros, issus de la décomposition de la roche volcanique qui compose l’île.
C’est très beau, mais attention où vous mettez les pieds, le sables est vraiment vraiment (vraiment) chaud !
Après une petite balade les pieds dans l’eau donc, nous trouvons une place pour poser nos serviettes (achetées à Paros car nous avons oublié les nôtres à la maison).
Après avoir réussi avec succès le test de « changer de tenue sans être vus », à l’ancienne : serviette en paréo et protection du conjoint, nous profitons pendant 2h de la mer.
Yann s’amuse beaucoup à ramasser des cailloux, noir et/ou rouges pour la plupart, et souvent plats également (idéal pour faire des ricochets !).
Le soleil commence à nous taper sur le crâne, il est temps de partir. Et l’un dans l’autre, nous avons un peu faim.
Il se trouve que (pour une fois) tout se goupille à merveille tant sur la géographie que sur l’horaire.
La personne avec qui nous avons discuté assez longuement l’autre jour à Naoussa nous a conseillé une adresse ici.
Nous la trouvons sans mal, et somme surpris du cadre enchanteur de l’endroit : on a les pieds dans l’eau, le bruit des vagues est fort, charriant des cailloux lors du ressac.
Bienvenue à la taverne « La Cave de Nikolas ».
Une taverne c’est, en gros, un restaurant traditionnel Grec, genre une brasserie pour la France.
Celle-là est bien référencée, produits du jardin et produits de la mer à profusion !
Nous voulions manger du poulpe, et par chance ils le font cuit à la braise… nous en commandons, accompagnés de skordalià (une purée de pommes de terre aillée, avec de l’huile d’olive) et du sempiternel tzatziki.
Un vrai délice ! Merci beaucoup pour cette recommandation.
En fait, la taverne était à mi-chemin de Kokkini Paralia (plage rouge), une autre particularité du volcanisme de l’île. Nous finissons le chemin à pieds, non sans s’arrêter à nouveau nourrir quelques chats.
Nous gravissons la corniche qui nous sépare de l’endroit en ne prêtant aucunement attention aux panneaux nous prédisant de graves blessures ou une mort certaine (tout le monde semble s’en foutre). Il faut faire attention où l’on met les pieds, les rochers volcaniques sont saillants et irréguliers.
Nous arrivons en vue de la plage, mais malheur elle est minuscule. Entre le cordon de sécurité pour ne pas trop s’approcher des falaises et la « longueur » des vagues il y a peu de places et BEAUCOUP de monde… nous décidons donc (comme beaucoup de ceux qui ont fait le chemin avec nous) de faire demi-tour.
Nous l’avions repéré à l’aller mais trop tard pour s’arrêter, mais près de Akrotiri, un belvédère offre une vue assez époustouflante sur la caldeira, jugez par vous-même :
Décidément, notre timing laisse à désirer, nous-nous retrouvons dehors au moment des fortes chaleurs une nouvelle fois, et sans eau pour se tremper… Nous décidons de retourner à notre hôtel, et après avoir profité de la piscine pour se rafraîchir un bon moment, nous apprécions de finir la journée en contemplant le coucher de soleil depuis la terrasse de notre chambre !
Le soir, nous revoyons les chats qui « résident » dans « notre » (en fait notre hôtel est collé à plusieurs autres, et bien que séparés pour des humains, pour des chats ces hôtels ne sont qu’un seul lieu).
Nous les avions vu hier, couchés l’un contre l’autre sur l’un des 2 lits à baldaquin à l’extrémité de la terrasse.
2 jeunes filles essaient de les approcher et de les prendre en photo, Amélie s’empresse de descendre et de leur proposer de leur donner quelques croquettes de notre « cru ».
Les 2 jeunes filles sont Angoumoisines (les habitantes d’Angoulème quoi). Elles nous expliquent que ces chats sont régulièrement devant leur chambre, Amélie leur laisse donc les croquettes.
Elles ont été touchées par notre démarche et se sont dit qu’elles allaient faire de même.
Allons-nous faire des ricochets ?
Moi je veux aller manger des poulpes à la Taverne de Nikokas, hummmm
Jolies les mises en scène des claquettes dans le sable, ainsi que les chaussures de Yann avec sa serviette de bain !!!
Ahhhh les daturas….. ces vilaines poussent partout
J’imagine que tu fais référence aux fleurs qui poussent dans la « décharge à ciel ouvert » ?
Ce nom m’évoque quelque chose de mauvais. J’imagine que ça doit venir de mes expériences de jeu de rôle.
Et après vérification, il semblerait bien que cette plante soit en effet toxique !