Gili Air

Comme nous le disions hier, notre séjour à Ubud se termine aujourd’hui. Nous avions fait nos valises hier au soir, tout était prêt pour le départ, tôt le matin.

Nous voilà donc levés à 6h (pendant les vacances, ça fait mal), on saute dans nos fringues, on embarque nos derniers biens qui traînent dans la chambre et on file à la réception de l’hôtel pour nous faire emmener avec le buggy électrique jusqu’à la route avec nos valises.

Les gens de l’hôtel nous attendaient, avec un petit déjeuner en doggybag à la main. Il faut dire que pour eux aussi c’est un peu tôt. En tout cas pour les cuisiniers. Il nous avaient prévenus hier qu’ils ne pourraient pas nous servir comme à l’accoutumée, mais qu’ils essaieraient de nous préparer un petit quelque chose.

Nous voilà donc avec 2 sacs plastiques de plus à porter…

Après des adieux un peu cérémonieux (il faut dire qu’on les aimaient vraiment bien ces gens) nous filons vers la drop-zone pour attendre la navette qui doit nous emmener à Padangbai. On nous avait dit : entre 7h et 7h30, nous sommes en place à 6h45. Le temps pour Yann de déballer les doggybags. Au menu : orange (verte à l’extérieur mais orange à l’intérieur), banane, œuf dur et viennoiseries. Avec une petite bouteille d’eau pour la route… très attentionnés.

À peine le temps d’engloutir une partie du petit déjeuner que notre chauffeur arrive. Il nous est passé devant sans nous voir, on a dû lui faire des signes pour attirer son attention.

Il n’est pas très bavard mais suffisamment pour qu’on comprenne qu’il nous emmène bien à Pandangbai où nous allons ensuite prendre un bateau pour les Îles Gili et plus particulièrement Gili Air.

Comme d’habitude, les trajets en voiture à Bali sont sportifs et il vaut mieux ne pas trop regarder ce qu’il se passe car sinon on descend direct.

Notre conducteur nous met une musique traditionnelle à base de xylophone qui part souvent plus en cacophonie qu’autre chose… En tout cas, il est à fond et fait des petits mouvements avec ses mains (garde les sur le volant mon ami, on veut arriver entier).

En chemin, il s’arrête en double file vers un petit marché et descend. Il nous demande d’attendre 2 minutes et nous nous exécutons, de toute façon on est dans un trou perdu, on ne va aller nulle part!

Il revient assez rapidement avec un petit panier d’offrandes, du riz sur le front et  »bénit » la voiture. Du coup, c’est tout bon, on peut repartir, il ne nous arrivera rien!

Enfin arrivés à Padangbai, nous sommes regroupés avec d’autres touristes afin de nous embarquer dans une bateau plus ou moins bien entretenu mais qui va suffisamment vite pour ne pas passer la journée en mer : un speedboat.

Après 1h30 sur les flots, nous faisons escale à Gili Trawangan où nous débarquons des gens plus venus pour faire le fête 24h/24 qu’autre chose. Nous ne sommes pas intéressés et filons sur Gili Air bien plus calme.

Une fois le pied à terre, nous nous faisons alpaguer par un  »chauffeur de taxi » mais qui en fait mène une carriole tirée par un cheval (il n’y a aucun véhicule à moteur sur l’île, à part de rares scooters électriques). Il nous demande une fortune et nous préférons nous débrouiller par nos propres moyens (non mais!).

Et pour le coup, on a bien fait, nous avons marché à peine 500m avant d’arriver à notre hôtel, transpirants, mais fiers.

Il n’est que 11h30 et le chek-in se fait à 14h. Nous posons nos bagages à la réception puis partons en quête d’ombre pour attendre l’heure. On décide de s’asseoir dans un petit restaurant avec évidemment vue sur la mer bleue turquoise.

On profite de la vue un moment avant de se faire servir un petit casse croûte. Sandwiches au poulet et légumes pour Amélie et burger au tempeh (soja fermenté, un peu comme le tofu) pour Yann.

Avant la fin du repas, nous faisons la rencontre d’un petit chat bien avisé, qui s’est glissé sous notre table et se demande si nous allons tout manger… Amélie ne peut pas résister et lui donne un peu de poulet et d’œuf, elle vient de se faire un ami.

Nous profitons longuement de la vue, jusqu’à 14h, l’heure à laquelle nous partons récupérer notre chambre. Nous prenons rapidement possession des lieux, même si nous nous sentons un peu roulés dans la farine : sur les photos ça paraissait carrément mieux !

Après un rapide tour par la piscine, très très tiède, nous filons à la plage et… surprise, la mer n’est plus là ! Normal, ce n’est pas la mer mais l’océan Indien et la marée a déjà emporté l’eau à plusieurs centaines de mètres. On se pose dans un transat et on profite encore de la vue, une tempête semble approcher depuis Lonbok (une autre grande île du coin) et ça donne un contraste superbe à la vue.

Yann en profite pour terminer le 2ème livre (pas BD) des vacances. Après n’avoir rien lu pendant plusieurs années.

Nous profitons du coucher de soleil, même s’il est quelque peu occulté par les nuages puis retournons à notre chambre.

Vers 20h, cette paresse qui nous tient au corps depuis hier nous a immobilisés à quelques mètres de l’hôtel, nous finissions par décider d’aller arpenter un peu le front de mer, à la recherche d’un bar sympathique dans lequel terminer en beauté cette soirée.

La nuit, on oublierait presque qu’on est au bord de l’eau, mais c’est en s’asseyant les pieds dans le sable sur des poufs, avec comme seul horizon les quelques lumières de Gili Meno, Gili Trawangan et Lombok que l’on réalise où nous sommes et combien il est agréable de profiter…

6 thoughts to “Gili Air”

  1. C’est vraiment très chouette!
    Et votre chambre paraît bien sympa, même si elle n’est pas aussi luxueuse que votre villa précédente!! Mais là vous avez l’océan!!!
    De gros bisous les amoureux!
    À très vite…

    1. Oui c’est quand même joli mais de passer de notre villa à Ubud à ce bungalow a fait un peu bizarre. Heureusement le lit est au top du confort! Le rêve! Plein de bisous à vous 5! Vous nous manquez

  2. Hé hé! ça donne envie tout ça!
    Pour Yann, va falloir penser à la liseuse maintenant (ça prend moins de place dans le sac ;-))
    Amel : je vois que tu commences à apprécier les vacances « posées » ^^

    Profitez bien, tout est très joli, et c’est toujours agréable de vous lire.

    Des bisous!

    PS : pour le nom du chaton, je maintiens ma proposition : « Bali » ! 🙂

  3. Coucou les Loulous, encore des paysages de rêve, des photos magnifiques et vos commentaires, on a l’impression d’être à vos côtés. Vous avez loupé votre vocation, critique touristique aurait été au top ! merci encore de nous faire rêver et voyager. On vous embrasse tout fort.

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