Nous voilà en Espagne. Et pas sur la Costa Brava… Non! A Madrid.
Alors bon, on va pas se mentir, on est tous les 2 des quiches en espagnol. D’ailleurs l’un de nos grands délires en France c’est de se parler en fragnol (néologisme assumé) avec un fort accent fantasmé, ex : « Clarrro que si Rrrrrrabierrr »
Le décor est planté et vous connaissez le contexte. On y est pour un weekend, pour se détendre un peu (et profiter d’une réduction offerte par airbnb après nos galères de San Francisco), prendre le soleil, voir du pays et profiter d’une gastronomie à base de jambon ibérique, calamars, bière et autre churros aux chocolat…
Tout d’abord l’avion, toujours un grand moment, stressant, mais moins que d’habitude car Amélie à réussi à gèrer son stress et du coup Yann n’est pas blessé…
Atterrissage à l’aéroport international de Madrid, magnifique, immense et très agréable. Rencontre avec un de nos anciens collègues commun, en weekend également avec sa chérie. On était sur le même vol, il nous avoue même bosser juste en bas de chez nous. Le monde est tout petit village…
Petit tour en taxi pour rejoindre notre appartement, musique de salon de massage, l’occasion de profiter un peu de la vue et des petites rues Madrilènes.
L’appartement est tout proche de la Plaza Mayor, et la propriétaire nous attend devant la porte (ouf). Après la visite complète d’un petit appartement très joliment décoré nous nous lançons à l’assaut de la ville.
Objectif premier : manger! Direction : des halles à proximité. Ça grouille de monde, des touristes mais aussi des locaux, c’est pile l’heure de manger (14h) alors après avoir déambulé au milieu de la foule, on s’accoude à un comptoir pour manger nos premières pinchos : jambon ibérique, te quiero mucho…
Bon ensuite on s’est un peu perdus (volontairement) dans les rues de la ville, juste comme ça, pour le plaisir de marcher et visiter. La ville est jolie, ses bâtiments ont leur propre architecture et la description du plan pourrait se résumer à : des places reliées entre elles par de petites rues…
Après s’être reposés quelques dizaines de minutes à l’appartement (pendant l’heure de la sieste) nous avons été tirés de notre torpeur par de très pénibles « boum boum » qui, une fois en bas de l’immeuble se sont avérés provenir d’une procession religieuse à l’occasion du vendredi saint. Entre nous, heureusement que les locaux savent faire la différence car pour un ricain c’est plus le ku klux klan qu’autre chose (style inquisition : flippant).
On a suivi la foule jusqu’au Palacio Real ; en slalomant entre les touristes et les policiers équipés d’armes automatique sur et de gilets pare balles ; où nous avons attendu (comme tout le monde) le passage d’une autre procession… C’était long..!
S’en est suivi une pénible remontée d’une rue mercière x1000 jalonnée de bars, de restaurants et occupée par une foule dense. Trop compliqué d’avoir une place, tout est bondé, on est claqués, on rentre se coucher… le ventre vide!